Azay-le-Rideau: des châteaux, des jardins, des musées, des sites naturels et des parcs de loisirs

 1° janvier 2007: première réunion des Jeunes de l’Union de la Droite Patriote dans le cadre du 6° Congrès d’Azay-le-Rideau

 

A la demande fort pertinente de deux militants des Jeunesses Patriotes résidant dans les Pays de la Loire, le blog patriote du  diffuse quelques informations à propos d’Azay-le-Rideau, certes lieu de la première réunion des adhérentes et adhérents de moins de trente ans de l’Union de la Droite Patriote , mais avant tout un site touristique renommé. C’est en lisière d’une forêt d’arbres centenaires située à proximité du château d’Ussé que s’est tenue cette première assemblée d’une poignée de jeunes militants venus de plusieurs régions, dans l’après-midi du lundi 1° janvier 2007. Le secrétaire général a prononcé à cette occasion un discours rassembleur lors duquel il a réaffirmé que l’Union de la Droite Patriote est un parti d’Opposition, refusant le clivage droite-gauche imposé par les deux grands partis d’alternance, l’U.M.P et le P.S, et se déclarant indépendant des autres partis de la droite nationale. Dans un communiqué de presse, il a demandé la démission du président de la République et la tenue des élections législatives au printemps 2007, précisant par ailleurs que l’U.D.P ne présenterait pas de candidats lors de ces échéances en raison de la très forte bipolarisation de la vie politique qu’il constatait, notamment en Bretagne. Il a ajouté qu’aucun accord électoral n’avait été conclu en ce sens. Le secrétaire général a conclu sur un message d’espoir à l’attention des Jeunes, soit des adhérentes et adhérents de l’U.D.P ayant moins de trente ans: Alexandre de Juziers  estime en effet que l’Union de la Droite Patriote peut incarner une troisième voie novatrice et indépendante contre le pouvoir présidentiel et législatif de l’U.M.P et le pouvoir régional du P.S.

  

Les Châteaux

Ouvrez les portes des demeures et châteaux qui raisonnent encore des voix de nos ancêtres bâtisseurs et célèbres.

Le château d’Azay-le-Rideau, enlacé par les bras de l’Indre. Visitez les salles entièrement meublées. Dans le parc, à la tombée de la nuit « les Imaginaires d’Azay-le-Rideau » vous offrent un spectacle inédit.
Le château d’Ussé, le majestueux château de la Belle au Bois Dormant, surplombant les terrasses dessinées par le Notre.
Exposition 2003 « La Mode de 1910 à 1940 »
Le château de Saché, le château où Balzac écrivit le Lys dans la vallée. Découvrez son intérieur 1830, les nombreux manuscrits, portraits et lettres de l’auteur.
Le manoir de Vonnes, vous enchantera autant que Balzac, qui en fit la demeure de son héroïne du "Lys dans la vallée".
Le château de Valesne, siège du Centre International Pro Musicis, qui inspira Balzac pour son oeuvre "Le Lys dans la vallée"
Le château de Langeais, château médiéval, avec son superbe pont-levis et sa remarquable collection de tapisseries du XVème et XVIème siècles.
Le château de la Cour au Berruyer à Cheillé.

Les Jardins

Nature et fastueux jardins, en toute saison, venez respirer les parfums de nature de nos forêts centenaires, de nos jardins façonnés et fleuris :

Villandry, magnifique témoignage de l’architecture et des jardins renaissance : étonnant potager, jardin d’eau, labyrinthe végétal, animations et festivals.
La Chatonnière, au creux d’un vallon romantique et secret, un petit château renaissance revit au milieu de ses jardins sculptés, élégants, exubérants et fleuris. Fête des roses et des Lys au mois de juin
Le Rivau, un parc dessiné autour d’un château fortifié. Magie des tapis de fleurs, des allées de vivaces le long des arbres, symbolique des plantes anciennes.

Les Musées et écomusées

Détente culturelle, détours et rencontres dans nos villages où les habitations anciennes, les musées de passionnés font revivre des objets, des sites naturels et des traditions populaires :

Le musée Dufresne dans le moulin de Marnay où vous verrez la plus grande collection de machines et véhicules à la gloire des temps modernes
Le musée du Jouet à Azay-le-Rideau pour les collectionneurs et les passionnés de miniatures
La maison du Meunier dans les fameux moulins de Pont-de-Ruan, cités jadis dans les œuvres de Balzac
Le musée de la Poire Tapée à Rivarennes, savoureux délice du pays d’Azay-le-Rideau
Le musée de la Vannerie à Villaines-les-Rochers, fabuleux voyage à travers les techniques vannières
Le musée de Géologie de Neuil avec ses fossiles et sa préhistoire, issus de 35 années de recherches par des propriétaires passionnés
Le musée des Trains et Transports miniatures de Savigné sur Lathan, jolis trains d’autrefois et ceux d’aujourd’hui

Les Curiosités et sites naturels

Villaines-les-Rochers, village de l’osier et habitat troglodytique. Pénétrez dans l’univers de la vannerie et de l’osier : Coopérative de Vannerie, musée de la vannerie et nombreux artisans au travail
La vallée troglodytique des Goupillères, site pittoresque où vous attendent souterrains refuge et vie paysanne du moyen-âge.
Les grottes pétrifiantes de Savonnières, univers d’ombres et de lumières, d’eau et de pierre.
La maison de la Rivière de Chinon, pour la découverte de la batellerie, de la Loire et de la Vienne.
La champignonnière du Saut aux loups, retrouvez la mémoire d’une profession discrète et l’atmosphère de ce monde du silence

Les Parcs de Loisirs

Sensations, émotions et découvertes, tickets d’entrées dans nos parcs de loisirs :

Le Zoo de Doué la Fontaine, partagez le quotidien des animaux dans un site dédié aux espèces menacées
Rochemenier le village troglodytique le plus complet du val de Loire
Le Zoo Parc de Beauval vous convie à un voyage autour de la Terre, au cœur des continents avec ses 3500 animaux

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Sainte Jeanne d’Arc ou la passion de la France éternelle

Dès le début du XIX° Siècle certains partisans de la monarchie voient en Jeanne d’Arc celle qui, mandée par Dieu, fait sacrer le roi légitime. Ainsi l’historien Philippe-Alexandre Le Brun de Charmettes, dès 1817 dans son Histoire de Jeanne d’Arc, lie le personnage aux fleurs de lys et en fait un symbole de l’alliance du trône et de l’autel . De plus face à la figure d’une Jeanne d’Arc « de gauche » telle que la concevait Jules Michelet, s’opposent des prélats français de l’Église catholique qui entreprennent dès 1869 une démarche destinée à obtenir la canonisation de Jeanne. Cette volonté, perçue par la gauche comme un « accaparement » ou une « récupération », provoque à partir du début du XX° Siècle un certain rejet du personnage. Ainsi le journal de gauche L’Action déclare-t-il le 14 avril 1904 :

« Jeanne d’Arc, même brûlée par les prêtres, ne mérite pas nos sympathies ».

L’agitateur anticlérical Laurent Tailhade écrit le 26 avril de la même année :

« Que le 8 mai prochain la France libre-penseuse proteste par une tempête de sifflets, par une trombe de huées contre le culte rendu à une idiote qui causa notre malheur ».

Cette distanciation explique en partie pourquoi Jeanne va facilement devenir une figure emblématique de la droite nationale.

Certes d’autres voix à gauche gardent une sympathie pour le personnage [ Jean Jaurès par exemple ] mais l’affaire Thalamas, du nom de ce professeur qui en 1904 est muté du lycée Condorcet, suite à des plaintes de parents pour avoir tenu des propos critiques sur Jeanne d’Arc, va exacerber les tensions entre deux factions idéologiques qui s’opposent : laïque et nationaliste. La presse nationaliste en effet, menée par Henri Rochefort et Édouard Drumont, stigmatise l’enseignant et les ennemis de la France « de Cauchon à Thalamas ». Le  poète nationaliste Paul Déroulède en exil à Saint-Sébastien provoque Jean Jaurès en duel. Celui-là, pourtant peu hostile au personnage de Jeanne d’Arc, accepte et prend le train pour l’Espagne. Finalement le duel à lieu à Hendaye sans résultat.

Il faut cependant distinguer la conception de la majorité des catholiques pour qui Jeanne d’Arc est en même temps l’emblème de leur foi mais aussi, rejoignant Michelet sur ce point, la petite gardienne de moutons qui a défendu vaillamment la patrie. Ainsi Monseigneur Ricard, vicaire général de l’archevêque d’Aix-en-Provence écrit en 1894 : « Exaltez, en la personne de Jeanne, le patriotisme chrétien, afin de protéger la France contre les alliances qui la menacent ». Cette conception s’exacerbe avec les affaires Dreyfus et Thalamas dans les mouvements nationalistes qui remettent en cause la République et font de Jeanne d’Arc leur étendard. Pour les nationalistes, Jeanne d’Arc est la France mais pas n’importe laquelle, pas celle des juifs, des libre-penseurs, des intellectuels, des protestants, des socialistes, ni bien sûr celle des étrangers fraîchement naturalisés ; ils évoquent une France définie par ses origines rurales et catholiques, dont Jeanne d’Arc est pour eux un modèle.

Édouard Drumont, à la suite des écrits d’Henri Martin, tente en 1904 dans une réunion publique de définir Jeanne d’Arc sur des critères ethniques déclarant :

« C’est une Celte, Jeanne d’Arc, qui sauva la patrie. Vous connaissez mes idées […] et vous savez de quel nom nous appelons l’ennemi qui a remplacé chez nous l’Anglais envahisseur du XVe siècle… Cet ennemi s’appelle pour nous le Juif et le franc-maçon. »

Il conclut son intervention par un sonore « Vive la France ! Vive Jeanne d’Arc ! ».

 

Jeanne d’Arc
 Jeanne d'Arc
Surnom La Pucelle
Naissance 5 ou 6 janvier 1412
Domrémy
Décès 30 mai 1431 19 ans)
Rouen
Origine Lorraine
Allégeance Royaume de France
Service 1428 – 1430
Conflits Guerre de Cent Ans
Faits d’armes Siège d’Orléans
Bataille de Jargeau
Bataille de Meung-sur-Loire
Raid sur Reims
Bataille de Patay
Famille Fille de Jacques d’Arc, 5 frères et soeurs dont Jean et Pierre
Image : Jeanne d’Arc au sacre du roi Charles VII, toile de Dominique Ingres (1780-1867)

Dès 1884, et bien avant que Jeanne ne devienne une icône nationale, le député radical de l’Aveyron, Joseph Fabre, propose la création d’une fête annuelle de Jeanne d’Arc, à laquelle il donne le nom de « fête du patriotisme ». Il propose la date du 8 mai qui correspond à la date anniversaire de la libération d’Orléans. Ce projet est soutenu et voté par environ 250 députés y compris par un certain nombre de parlementaires nationalistes dont Paul Déroulède. Le projet sera refusé par le Sénat. En 1894 Joseph Fabre, devenu sénateur, revient à la charge et obtient l’appui du président du conseil Charles Dupuy. Le Sénat vote le projet mais pas la Chambre des députés. Aux débuts de la Grande Guerre c’est le leader de la droite nationaliste, Maurice Barrès, député et chantre de l’Union Sacrée, qui relance la proposition en déposant en décembre 1914 un nouveau projet de loi. Pour lui l’institution d’une fête de Jeanne d’Arc est nécessaire. Il écrit ainsi : « Son culte est né avec la patrie envahie ; elle est l’incarnation de la résistance contre l’étranger ». Président de la Ligue des patriotes après la guerre, il revient à la charge et tente une habile synthèse entre les divers concepts entourants le personnage de Jeanne.

« Chacun de nous peut personnifier en elle son idéal. Êtes-vous catholique ? C’est une martyre et une sainte que l’Église vient de mettre sur les autels. Êtes-vous royaliste ? C’est l’héroïne qui a fait consacrer le fils de saint Louis par le sacrement gallican de Reims… Pour les républicains c’est l’enfant du peuple qui dépasse en magnanimité toutes les grandeurs établies… Enfin les socialistes ne peuvent oublier qu’elle disait :
"J’ai été été envoyée pour la consolation des pauvres et des malheureux."
Ainsi tous les partis peuvent se réclamer de Jeanne d’Arc. Mais elle les dépasse tous. Nul ne peut la confisquer. »

Le projet est voté le 24 juin 1920 soit à peine plus d’un mois après la canonisation de Jeanne par le pape Benoît XV. En s’affichant publiquement, par la présence d’élus où de diplomates, aux diverses cérémonies de canonisation de Jeanne, la majorité du bloc national d’après-guerre montre la volonté d’un rapprochement avec le Saint-Siège, lequel prend une tournure officielle en 1921.

A Orléans le 8 mai 1929, pour le 500e anniversaire de la libération de la ville, l’Église catholique organise une vaste célébration religieuse à laquelle Gaston Doumergue, président de la République et protestant, assiste officiellement. C’est la première fois qu’un président de la République assiste officiellement à une messe depuis la séparation de l’Église et de l’État de 1905. Cette fonction de rassemblement explique qu’en règle générale chacun des présidents de la république se rend au moins une fois lors de son mandat à Orléans afin de prononcer un discours autour des thèmes de l’unité nationale, de la solidarité entre Français.

Cependant la droite nationale tente de monopoliser le personnage de Jeanne surtout après la condamnation de l’Action Française par le pape en 1926. Il lui est facile de faire le parallèle entre Jeanne d’Arc, anathématisée par une Église ignorante en son temps, et sa propre situation. Toutes les ligues de l’époque se réclament de Jeanne d’Arc, le Faisceau de Georges Valois, les Jeunesses patriotes de Pierre Taittinger, les Croix de Feu… En 1938 les membres des diverses ligues dissoutes défilent à la fête de Jeanne d’Arc avec leurs étendards.

Sous la Révolution nationale du Maréchal Pétain c’est moins celle qui a combattu l’envahisseur qui est célébrée que Jeanne la terrienne, bonne catholique et surtout anglophobe. Ainsi Robert Brasillach écrit dans Je suis partout du 12 mai 1944 :

« Jeanne appartient au nationalisme français dans ce qu’il a de plus réaliste, de plus profond et de plus attaché à la terre. ».

Et il oppose cette dernière au « complot judéo-maçonnique ». Lors de l’année 1944, au plus fort des bombardements alliés, un tract distribué lors de la fête de Jeanne d’Arc proclame : « Pour que la France vive il faut comme Jeanne d’Arc bouter les Anglais hors d’Europe ». Une affiche de propagande collaborationniste met en parallèle le bûcher de Jeanne d’Arc et le bombardement de Rouen par la RAF: "Les assassins reviennent toujours sur le lieu de leur crime". Certes Jeanne est aussi évoquée dans les rangs de la Résistance par les œuvres d’Aragon ou de Jules Supervielle mais elle semble devoir estampiller toutes les manifestations de l’extrême droite nationaliste et colonialiste après la guerre. Le général Weygand va créer une Alliance Jeanne d’Arc, à laquelle participe André Frossard, qui cherche à faire de Jeanne une championne de l’Algérie française. Le député maître Biaggi, antigaulliste notoire, lance à l’Assemblée nationale le 15 octobre 1959 : « Quand Jeanne d’Arc boutait l’Anglais hors de France, ce n’est pas à l’autodétermination qu’elle faisait appel ».

Aujourd’hui, le mouvement politique Union de la Droite Patriote que dirige depuis sa fondation Alexandre de Juziers, revendique l’héritage historique, philosophique et politique de Jeanne d’Arc et en a fait sa figure de proue pour son sixième congrès du Lundi 1° janvier 2007.

http://www.jeanne-darc.com/

Alexandre de Juziers ,

Secrétaire Général de l’Union de la Droite Patriote 

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Force Nationale, un exemple à suivre

A côté du Front National de Belgique, il y aura Force nationale. C’est un nouveau parti politique « d’idées » qui se dit « nationaliste et humaniste »; prêt à « libérer les citoyens, les travailleurs, la Sécu », etc. Il est surtout soucieux de « réguler l’immigration » et d’avoir enfin une « Justice efficace » Dix « cadres », cent militants annoncés, une " structure " ASBL créée en 2004: un groupuscule opportuniste selon les uns, un « FN Canada Dry » selon les autres. La nouvelle formation politique d’Extrême-Droite est présidée par le sénateur Detraux (ex-FN), qui a des ambitions sur Charleroi et alentours (Châtelet, Fleurus, La Louvière…). Il espère ainsi rafler le sigle FN sur le tapis vert. Ce parti s’apprête à diffuser 100.000 clips en DVD intitulés « Avec le PS, le pigeon c’est toi ! » (slogan détourné de la campagne antifasciste). Il joue la carte de la respectabilité, mais son logo est une copie conforme du FN français (région Paca). Il fustige la « politique politicienne » de Féret, mais son « secrétaire politique », Juan Lemmens, agent immobilier, est une figure connue de l’extrême droite pure et dure et un éternel dissident (FNB, Blok Wallon…).

FORCE NATIONALE
Pour sauver la Belgique

Pour tirer sa liste à Charleroi (7 effectifs, 7 suppléants), Force nationale va s’appuyer sur Alain Sadaune, 49 ans, employé dans une société de pneumatique, ex-député wallon FN (1995-2004) aux idées populistes. Le peuple le comprend comme un barbouze qui milita longtemps au PS. En disgrâce au FN après procès pour non-paiement de ses cotisations au parti. « Une tête brûlée. De la rage nietzschéenne, à revendre. Qui va partir en campagne comme à la guerre ! »"

Pour tout renseignement :

Force Nationale – Avenue Sergent Vrithoff 67/16 – 5000 Namur

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5° Congrès de Saint-Brieuc du 5 janvier 2006: Alexandre de Juziers réélu Secrétaire Général face à Aristo Sanctaduce

Saint-Brieuc

L'hôtel de ville.
L’hôtel de ville.

Saint-Brieuc#Héraldique
Détail
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d’Armor (préfecture)
Arrondissement Saint-Brieuc (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de trois cantons
Code Insee abr. 22278
Code postal 22000
Maire
Mandat en cours
Bruno Joncour (MoDem)
20082014
Intercommunalité Communauté d’agglomération de Saint-Brieuc
Site internet http://www.mairie-saint-brieuc.fr/
Démographie
Population 46 437 hab. (2006)
Densité 2 122 hab./km²
Gentilé Briochine, Briochin
Géographie
Coordonnées
géographiques
48° 30′ 49″ Nord
         2° 45′ 55″ Ouest
/ 48.513611, -2.765277
Altitudes mini. 0 m m — maxi. 134 m m
Superficie 21,88 km²

Il est 20h lorsque la nouvelle tombe dans le local apprété à cet effet à proximité de la place du Général de Gaulle: Alexandre de Juziers est réélu par les délégués de l’Union de la Droite Patriote  à raison de 63 bulletins sur les 100 déposés dans l’urne entre 14h et 18h par les adhérents du parti. Aristo Sanctaduce, membre du Comité directeur et nouvelle figure du mouvement, fait amende honorable, bien qu’il n’ait obtenu que 37 voix. Ce sera donc Alexandre de Juziers qui aura de nouveau la responsabilité de la direction de l’U.D.P pour un mandat de quatre ans, de 2006 à 2009.

 

Alexandre de Juziers ……… 63%

Aristo Sanctaduce …………. 37%

 

Résultat  encourageant pour l’homme du Congrès de Brest des 18, 19 et 20 juin 2001, fondateur du mouvement politique français U.D.P. Aristo Sanctaduce, quant à lui, n’en restera pas à cette première tentative de prise de contrôle du parti politique puisqu’il sera membre du comité directeur du C.N.I.P  d’Alexandre de Juziers. 

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Le P.R.N.S, dernière forme des Jeunesses Patriotes qui se défait en 1940

La victoire du nouveau Cartel des gauches aux élections de 1932 provoque, comme en 1924, un regain d’activité des ligues d’extrême droite et, comme alors, leur agitation semble être instrumentalisée par la droite parlementaire pour récupérer le pouvoir. La vieille Action française et ses Camelots du roi, créés lors de l’affaire Dreyfus, jouent un rôle essentiel dans l’exploitation de l’affaire Stavisky et dans la lutte contre le régime. Paradoxalement, alors qu’ils sont peu dangereux dans les faits – par leur idéologie monarchiste, par le refus de Maurras, leur chef, de se lancer dans l’aventure et par le lent déclin de leurs troupes depuis leur condamnation par le Vatican -, ils sont menaçants par la diffusion de leur corpus idéologique dans de larges fractions de l’opinion conservatrice. Cependant, plus dangereuses encore sont les Jeunesses patriotes, créées en 1924, dont les troupes sont bien plus nombreuses et, surtout, dont les chefs (Pierre Taittinger, etc.) sont étroitement liés à la Ligue des patriotes et à la Fédération nationale catholique, qui jouent le jeu électoral et ont des représentants au conseil municipal de Paris. C’est là que l’on peut trouver trace d’une instrumentalisation des événements par les conservateurs, en particulier par la vénérable Fédération républicaine, le grand parti de la droite modérée qui se radicalise en 1934. En outre, cette " respectabilisation " des Jeunesses patriotes peut expliquer que les plus activistes des militants d’extrême droite n’y trouvent plus leur compte et fournissent des troupes à des ligues plus groupusculaires et éphémères, comme la Solidarité française de l’industriel François Coty ou le francisme de Marcel Bucard (créés tous deux en 1933). Enfin, les Croix de feu du colonel de La Rocque font le lien avec les anciens combattants. Leurs 80 000 membres comprennent la Ligue des volontaires nationaux et leurs troupes de choc, les " dispos ". Leur idéologie est celle d’un " christianisme social patriotique " ; ils se convertiront en Parti social français après leur dissolution en 1935, revendiquant 600 000 adhérents, ce qui en faisait le plus gros parti de droite.

Au milieu des années 30, on assiste en effet à plusieurs tentatives de mise sur pied par des groupes de droite d’organisations de type « confédéral ». Elles empruntent peu aux ligues des années 1920, comme l’Action Nationale républicaine, coalition essentiellement formée de groupes dirigés par les parlementaires. Mais le Front national (créé en 1934) ne dépassa jamais le stade d’organe de liaison entre les ligues déclinantes. Quant au Front de la liberté (créé en 1937), composé essentiellement de la Fédération républicaine et du Parti populaire français, il ne fut qu’une tentative pour freiner l’ascension du Parti social français du colonel de La Roque.

Les Jeunesses Patriotes sont fondées en 1924 par Pierre Taittinger, ancien combattant, député élu du Bloc National et admirateur déclaré de la droite à l’italienne. Leur structure, comme celle des autres mouvements de ce type, s’articule autour du chef disposant de tous les pouvoirs (définition des orientations et du programme, nomination des membres du conseil, détermination du genre, du lieu et du moment des manifestations, etc.) et à qui l’ensemble des membres doivent jurer fidélité. Taittinger veut défendre la cause pour laquelle il s’est battu avec ses comparses poilus durant la Première Guerre mondiale, dont les grands idéaux de liberté et de Nation. Ainsi, l’arrivée au pouvoir du Cartel des Gauches constitue selon lui la menace inacceptable du début de la réalisation des projets communistes en France. Le premier article des statuts de la ligue est suffisamment clair à cet égard: "[les Jeunesses Patriotes sont] un groupement de citoyens français pour la défense du territoire national contre les dangers de la révolution intérieure […]". Les Jeunesses Patriotes recrutent beaucoup au sein des milieux d’étudiants qui sont en mal d’action et rêvent de faire bouger les choses. Elles comptent ainsi, en 1926, près de 65 000 membres.

Pour le Parti Républicain National et Social, successeur des Jeunesses Patriotes et dernier descendant direct de la vieille Ligue des patriotes, les dernières années de la III[e] République sont des années de décomposition. Mis en échec dans ses tentatives d’unification des droites au travers du Front national puis du Front de la Liberté, le parti de Taittinger ne réussit pas plus dans sa stratégie de contournement du colonel de La Rocque. L’humiliation de Munich confirme la mort d’un nationalisme de défense sociale compromis par des campagnes pacifistes fortement teintées de sympathies pour les régimes fascistes. Profondément divisé entre les tenants d’une voie parlementaire passant par l’alliance avec les radicaux et ceux d’une Révolution Nationale inspirée de l’exemple des pays voisins, le PRNS comme la LDP se sabordent en juin 1940 sans laisser de successeurs.

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Les Jeunesses Patriotes et l’histoire de la France contemporaine

Il est dans la nature même du fascisme de s’appuyer sur les masses pour arriver démocratiquement au pouvoir : c’est alors seulement qu’il instaure un régime fasciste. Or dans les années 1930, la France n’a connu aucun parti de masse comme l’Allemagne avec la NSDAP ou l’Italie avec le parti fasciste, capable de parvenir au pouvoir avec une telle idéologie. Mais cela signifie-t-il que l’on ne puisse parler d’un quelconque fascisme en France au moment où celui-ci se développait en Europe, aussi bien en Italie qu’en Allemagne ou bien même en Espagne avec la Phalange ?

Bien que ce vocable, dans son acception restreinte, ne s’applique qu’à l’expérience de Mussolini en Italie, il en est venu à désigner tous les mouvements ou régimes qui aspirent au pouvoir par la compression des libertés et l’asservissement du citoyen à la tyrannie, quelle que soit l’inspiration de celui-ci. A priori, rien de comparable en France dans les années 1930 ; pourtant, on peut se demander, à l’instar de Zeev Sternhell, si le fascisme n’a pas exercé en France une fascination sur les leaders des vieilles formations nationalistes, pour lesquelles ces années d’agitation ligueuse et de critiques d’un régime républicain médiocre, faible ou corrompu, auraient permis la concrétisation de leurs aspirations fascistes au même titre que celles du peuple. A l’inverse, ne peuton imaginer que le problème fut agité comme un épouvantail par la Gauche pour donner une justification à sa politique de Front populaire adoptée au milieu des années 1930 ?
Nous étudierons d’abord ce qui tend à démontrer l’existence d’un certain fascisme à la française durant cette décennie ; puis nous verrons qu’il n’y a pas vraiment eu de fascisme en France, contrairement au cas de plusieurs pays d’Europe continentale ; nous nous attacherons donc pour finir à ce qui a fait de la France des années 1930 une terre peu propice au développement du fascisme.
A partir d’événements marquants comme le 6 février 1934 ou d’idéologies proches du fascisme qui régnèrent dans certains milieux, on peut soutenir que la France a connu son propre fascisme dans les années 1930, alors que celui-ci était en pleine expansion en Europe. Les antécédents de la Droite française auraient-ils eu comme aboutissement un fascisme français dans l’Entre-deux-guerres ?
On peut considérer que Napoléon Ier et Napoléon III ont frayé la voie au fascisme, par la dictature, le culte du grand homme, la recherche de l’appui populaire contre les élites anciennes, par le plébiscite ou par la reconstruction du corps social. Mais le bonapartisme exprime autant la Révolution française que le nationalisme d’inspiration jacobine et, au XXème siècle, il perd toute véritable implantation. Sa dernière incarnation est le « boulangisme », dont aucun fasciste français ne se réclame ; si ancêtre il y a, il est oublié. Le bonapartisme est d’ailleurs récusé comme « républicain » par l’Action Française (AF), tendance politique dont E. Nolte relève les traits fascistes : favorable à l’autorité, à la hiérarchie, à la discipline ; hostile à l’individualisme, à la démocratie et surtout à la République parlementaire. L’AF exalte même la violence, la subversion : elle a ses équipes de choc (les Camelots du roi, dont les membres sont souvent issus de la jeunesse étudiante), qui « châtient les mal-pensants ». on peut, de fait, la considérer comme la matrice du fascisme français. En outre, la guerre a remis à l’honneur, comme en Italie, efficacité, hiérarchie, sens national ; les anciens combattants déplorent les querelles et l’inefficacité des partis politiques, qui ont « galvaudé » la victoire. De nombreux groupes veulent « grouper les amis de l’ordre » contre la subversion sociale ; certains, comme les Jeunesses patriotes, portent un uniforme (un imperméable bleu et un béret) et préconisent un renforcement de l’autorité – renforcement de l’exécutif, limitation du profit – avec une charte sociale rappelant la thématique sociale de Napoléon III. Les grandes manifestations communistes, à l’occasion du transfert des cendres de Jaurès au Panthéon, illustrent le thème de l’insurrection bolchevique. Les Jeunesses patriotes profitent de ce contexte pour réincarner la vieille Ligue des Patriotes, sous l’impulsion d’un industriel important et ancien président des Jeunesses bonapartistes : Pierre Taittinger. Elles finissent par constituer une force d’appoint à la police pour le maintien de la paix civile. N’atteignant pas même 90 000 adhérents, elles connaissent un nouveau départ éphémère à la suite du 6 février 1934. Mais, regroupées en Parti national populaire, à son tour dissous par Léon Blum, elles disparaissent avec le Parti républicain national et social en juin 1936.
Parallèlement, le Faisceau de Georges Valois est le premier mouvement influencé par le fascisme italien. Valois est convaincu que les fascistes de la première heure sont venus chercher « chez nous la nourriture doctrinale ». Ce fascisme serait un fascisme plus pur que celui du Duce, dans lequel il voit une solution possible pour empêcher les classes moyennes de rejoindre le communisme. Il veut, donc, réunir socialisme et nationalisme, l’Etat des combattants et celui des producteurs, l’ouvrier et la royauté, antiparlementarisme et corporatisme. L’idéologie proposée par Valois est, en fait, un avatar modéré du fascisme, adapté au tempérament national français, petit bourgeois, fondé sur la famille et la décentralisation extension de la solidarité familiale, sur la profession extension de l’atelier. Mais le fait que la Droite se retrouve au pouvoir contraint Valois à modifier sa pensée : il retourne aux sources. Il voit alors dans le fascisme une réaction permettant aux minorités guerrières de reprendre le contrôle total de l’Etat : c’est une résurgence du socialisme aristocratique et autoritaire de Saint-Simon. Ainsi, le 10 juin 1928, il fonde le Parti républicain socialiste. Mais la plus grande partie de ses militants le quitte alors ; il est exclu par ses propres troupes.
Par suite, l’historien israélien, Zeev Sternhell, dans ses deux ouvrages Ni Droite, ni Gauche. L’idéologie fasciste en France et La Droite révolutionnaire (1885-1914). Les origines du fascisme français, s’oppose à la thèse selon laquelle le fascisme français n’aurait été qu’un épiphénomène dans la vie politique française de l’Entre-deux-guerres. Il baptise « fascisme » toutes les manifestations d’hostilité à la démocratie bourgeoise et parlementaire. Pour lui, non seulement la France n’a pas échappé au phénomène fasciste, mais celui-ci y a occupé un espace considérable, et cela avant même que le mot n’eût été inventé par les adaptateurs italiens d’une idéologie qui serait née en France à la charnière du XIXème et du XXème siècle. Il examine les tentatives de synthèse entre nationalisme et syndicalisme révolutionnaire d’inspiration sorélienne effectuées par quelques individus et groupuscules placés soit dans la mouvance de l’AF (Bacconnier, Cercle Proudhon) soit dans celle du mouvement « jaune » (Bietry, Lanoir). Il émet l’idée que ces formes de « préfascisme » européen, directement tributaires de la révision du marxisme par Sorel, ont constitué en France un système d’idées organisé et cela vingt ans avant l’apparition d’idéologies analogues ailleurs en Europe et notamment en Italie.

 

Les Jeunesses Patriotes sont fondées en 1924 par Pierre Taittinger, ancien combattant, député élu du Bloc National et admirateur déclaré de la droite à l’italienne. Leur structure, comme celle des autres mouvements de ce type, s’articule autour du chef disposant de tous les pouvoirs (définition des orientations et du programme, nomination des membres du conseil, détermination du genre, du lieu et du moment des manifestations, etc.) et à qui l’ensemble des membres doivent jurer fidélité. Taittinger veut défendre la cause pour laquelle il s’est battu avec ses comparses poilus durant la Première Guerre mondiale, dont les grands idéaux de liberté et de Nation. Ainsi, l’arrivée au pouvoir du Cartel des Gauches constitue selon lui la menace inacceptable du début de la réalisation des projets communistes en France. Le premier article des statuts de la ligue est suffisamment clair à cet égard: "[les Jeunesses Patriotes sont] un groupement de citoyens français pour la défense du territoire national contre les dangers de la révolution intérieure […]". Les Jeunesses Patriotes recrutent beaucoup au sein des milieux d’étudiants qui sont en mal d’action et rêvent de faire bouger les choses. Elles comptent ainsi, en 1926, près de 65 000 membres.

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BIENTOT, LE 4° CONGRES DE CAEN

Un congrès annuel depuis 2001
Un comité directeur élu pour 4 ans depuis 2002
Un secrétaire général élu pour 4 ans depuis 2002
Un président de congrès désigné en son sein par le comité directeur depuis 2007
Une première participation aux élections municipales et cantonales de 2008
Une centaine d’adhérents et militants

 

Publié dans L'Union de la Droite Patriote autour d'Alexandre de Juziers | Laisser un commentaire

Pour la refondation des Jeunesses Patriotes d’avant 1940

 
Les JP contre le Cartel des gauches (1924-1926)

Les Jeunesses patriotes ont été créées en 1924 par le député bonapartiste Pierre Taittinger dans le cadre de la vieille Ligue des patriotes dont elles se détachent en 1926. 1924 est une grande année d’agitation des ligues nationalistes en France en réaction à la victoire électorale du Cartel des gauches mais aussi de l’ensemble des forces de droite comme en témoigne la fondation de la Ligue républicaine nationale par Alexandre Millerand.

Les JP ont peu de profondeur idéologique (ils veulent un régime fort plutôt que vraiment fasciste) mais jouent un rôle important dans l’histoire de l’extrême-droite française. Tout d’abord, de très nombreux responsables de l’extrême-droite des années 1930-1940 passent, au moins un temps, dans ses rangs. Ensuite, copiant les escouades du fascisme italien, les JP joue le rôle de service d’ordre pour les autres partis « nationaux », notamment pour les meetings de candidats de la Fédération républicaine. Ainsi, les JP assurent la paserelle entre une partie des droites républicaines et parlementaires et les mouvements ligueurs, l’Action française ou la « nébuleuse fascistoïde ». On lui prête 65 000 membres en 1926.

Deuxième offensive des JP (1932-1936)

Avec le retour de la droite au pouvoir dans les années 1926-1932, Pierre Taittinger décide, contre l’avis d’une partie de sa base, de mettre son action entre parenthèses. Cette tactique a un avantage pour lui : les Jeunesses Patriotes se fondent dans le paysage politique et survivent ainsi discrètement jusqu’en 1932.

Puis leur activité est relancée par la victoire électorale du Bloc des gauches en 1932. Les JP participent aux manifestations de rue en 1933 et 1934 et à l’agitation ligueuse. Elle atteint un maximum de 100 000 membres en 1934. Suite au 6 février 1934, elle créée avec Solidarité française le Front national qui se veut une organisation de rassemblement des ligues au niveau de la propagande et de l’action.

Les JP sont dissoutes en décembre 1935 avec les autres ligues nationalistes. De nombreux membres la quittent alors : Henri de Kerillis, Charles Trochu, Georges Scapini, Philippe Henriot, etc.

Avatars des JP après la dissolution des ligues (1936-1944)

Les fidèles aux JP se transforment en Parti national et social, puis en Parti républicain national et social (PRNS). Ce parti participe au Front de la liberté lancée en mai 1937 à l’initiative de Jacques Doriot et de son Parti populaire français qui est une tentative de rapprochement des partis « nationaux », à laquelle souscrit la Fédération républicaine. Localement, ses militants œuvrent dans des rassemblements régionaux, comme le Rassemblement national lorrain en Lorraine.

Personnalités des JP

  • Pierre Taittinger, espoir du bonapartisme avant 1914, député en 1919, président de l’Union de la jeunesse bonapartiste de la Seine, puis fondateur des Jeunesses patriotes.
  • Jacques Schweizer, président des JP. Après 1940 : chef des Jeunes de l’Europe nouvelle, mouvement collaborationniste.

Voir aussi

  • Fascisme en France
  • Front national (années 1930)
  • Ligues d’extrême droite
  • Les chemins de la gloire, bande dessinée qui parle du protagoniste Raymond Lécluse qui adhère aux Jeunesses patriotes.

Bibliographie

Sur les Jeunesses patriotes et ses avatars

  • Jean Philippet, Le temps des ligues. Pierre Taittinger et les jeunesses patriotiques (1919-1944), IEP Paris, thèse de doctorat d’histoire sous la direction de Raoul Girardet, 2730p + annexes, mars 2000.
  • Jean Philippet, « La crise du parti nationaliste (PRNS, successeur des Jeunesses patriotes) à la fin des années trente », p.79-93, Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, tome 109, n°3, 2002.

Les Jeunesses patriotes au sein de l’extrême droite

  • Ariane Chebel d’Appollonia, L’extrême-droite en France, Paris, Ed. Complexe, 1988.
  • Michel Winock (dir.), Histoire de l’extrême-droite en France, Paris, Le Seuil, 1993.
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Législation et liberté aujourd’hui

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Georg Wilhelm Friedrich HEGEL [ 1770-1831 ] avait cette idée politique à laquelle l’Union de la Droite Patriote adhère pleinement: " L’Etat moderne est l’avènement de la liberté ": dans la mesure où l’Etat est synonyme de système de lois et de règlements visant à maintenir l’ordre et la sécurité des citoyens, cette pensée ne peut qu’exacerber sa philosophie politique. En effet, cet Etat moderne est la liberté parce qu’il prévient chaque citoyenne, chaque citoyen tendant à empiéter sur la liberté d’autrui, par les lois qu’il érige en dogme irréfragable. Et plus les codes législatifs et réglementaires s’avèrent stricts et répressifs, plus la liberté règnera dans le pays car la liberté de tout un chacun s’arrêtera là où commence celle d’autrui.

 

Cet Etat moderne a alors vocation à satisfaire cette société voulue par Thomas HOBBES [ 1588-1679 ] où la liberté de l’individu est garantie parce que limitée. Hors de la société civile, la liberté totale dont pourrait jouir ce même individu est en réalité opposée à la liberté car elle menace celle d’autrui. De facto, le laisser-faire et le laxisme ne peuvent pas être la liberté. Le Non Etat est générateur d’un désordre au sein duquel chaque personne peut se prévaloir de dominer autrui pour imposer quelque ordre nouveau à son profit. En ce sens, l’Etat moderne protège la nation de tout arbitraire corporatiste, groupusculaire, individuel ou sectaire, donc de tout totalitarisme, à condition bien sûr qu’il laisse chacun libre de penser, comme le clamait haut et fort Baruch SPINOZA [ 1632-1677 ].

Toutefois, l’adhésion de l’Union de la Droite Patriote  à la pensée d’HEGEL s’arrête à partir du moment où ce grand philosophe politique critique l’idée de " souveraineté populaire ". Certes, il a raison de penser que la maxime du " pouvoir par le peuple et pour le peuple " est utopique. L’Union de la Droite Patriote estime que la personne qui affirme un tel principe est soit un démagogue aux arrières pensées peu recommandables, soit un utopiste. Dans le premier cas, c’est le totalitarisme au bout d’un rêve illusoire; dans le second cas, c’est le spectre de l’anarchie. Non, la " souveraineté populaire " est impossible dans le réel, surtout si elle est directe. Même indirecte, comme elle l’est au fondement de cette république, elle se révèle de plus en plus éloignée des réalités: le système électoral français l’a encore démontré lors des dernières élections législatives, où toutes les petites formations politiques, sans exception, ont été laminées. Avec quand même près de cinq pour cent des voix, la droite nationale et radicale ne sera toujours pas représentée à l’assemblée nationale, et le Modem de François Bayrou ne peut que se résigner à une poignée de députés alors que 8% des suffrages pouvaient lui faire espérer jusqu’à cinquante élus. C’est clair: la nation française est très mal représentée au parlement. Pire, si vous vous opposez à la majorité présidentielle, alors vous ne pouvez qu’être socialiste…

Par ailleurs, en matière de législation, l’idée d’HEGEL selon laquelle le tribunal, organe essentiel dans l’organisation de la juridiction judiciaire, soit un lieu de réconciliation du délinquant avec la loi et donc avec la société où il vit paraît inexacte dans nombre de cas: le poly récidivisme en est la démonstration flagrante. Certes, lorsque la sentence est prononcée par le juge, que le délinquant est sanctionné, la loi est réconciliée avec elle-même parce qu’elle s’avère alors " logique avec elle-même ": la boucle est bouclée, la contradiction n’est plus, la loi est respectée.

Par conséquent, la répression, c’est la liberté. Oui, l’Etat moderne, c’est l’avènement de la liberté. Oui, l’Etat est fondamentalement nécessaire afin de préserver la sécurité et la liberté de tous. Néanmoins, à l’Union de la Droite Patriote, il est décelé chez HEGEL une tendance à diviniser l’Etat: Pour HEGEL, l’Etat est " l’idée morale objective "; il incarne la raison pure. Il est " le rationnel en soi et pour soi ", comme il l’écrivait dans Principes de la philosophie du droit [ 1821 ]. Il est certain qu’il faut se méfier de l’Etat Providence qui peut s’avérer être une servitude étouffant l’initiative et la responsabilité individuelles. Comme l’aura écrit Alexis de TOCQUEVILLE dans De la Démocratie en Amérique, oui à l’Etat moderne, non à l’Etat moderne divinisé et providentiel qui ne laisse aucune place à l’indépendance d’esprit et donc à la liberté.

 

   

BIENTOT, C’EST LE 3° CONGRES DE SAINT-BRIEUC

Un congrès annuel depuis 2001
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L’ Union de la Droite Patriote : une charte pour la France au second congrès de Brest du 10 janvier 2003

Union de la Droite Patriote

Un programme et des idées patriotes et sociales pour sauver la France en Europe

  • promouvoir la préférence régionale et nationale dans le cadre d’une intégration dynamique à l’Europe sociale;
  • redéfinir la notion de territoire en renforçant les compétences des vingt-cinq régions et en supprimant les départements;
  • développer tous les moyens de protection de l’environnement;
  • soutenir l’agriculture et la pêche dans le respect de la diversité des terroirs et en concertation avec les régions;
  • réformer l’éducation nationale de l’école maternelle à l’université et générer un système éducatif homogène; généraliser le recrutement sur concours à tous les personnels de l’Education nationale en plaçant tous les emplois sans exception sous le régime contractuel ( C.D.I et C.D.D );

  • dynamiser la croissance et l’emploi en relançant les grandes industries et en redéfinissant le secteur tertiaire;
  • réformer la fonction publique en commençant par supprimer " la haute fonction publique et les formations afférentes " ainsi que le mode d’accès à l’emploi public par un choix à l’issue d’un cursus universitaire ou autre, généraliser le recrutement sur concours à tous les personnels des " trois fonctions publiques " en plaçant tous les emplois sans exception sous le régime contractuel ( C.D.I et C.D.D );
  • régulariser la situation des étrangers résidant en France et aider au retour dans leur pays celles et ceux qui refusent de prendre la nationalité française; arrêter l’immigration;
  • réformer le système judiciaire pour une procédure pénale efficace et rapide; développer les moyens de la sécurité;
  • reconstituer une armée de métier puissante, bénéficiant de toutes les nouvelles technologies pour faire la guerre;
  • renforcer la défense militaire du littoral, en particulier celui de la Mer Méditerranée, et les moyens de la marine nationale;
  • en plus de l’armée française, constituer des divisions autonomes pour collaborer avec d’autres armées d’Europe.

L’Union de la Droite Patriote pour l’Europe nouvelle

   

2° CONGRES DE BREST EN 2003

Un congrès annuel depuis 2001
Un comité directeur élu pour 4 ans depuis 2002
Un secrétaire général élu pour 4 ans depuis 2002
Un président de congrès désigné en son sein par le comité directeur depuis 2007
Une première participation aux élections municipales et cantonales de 2008
Une centaine d’adhérents et militants


 

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